Centre d’expérimentation en résilience sociale alimentaire et énergétique
Permaculture Autonomie Écologie Bio diversité

Les équidés
Les mérens
Les besoins :
Être à plusieurs
Avoir un très grand pâturage
Avoir une zone protégée
Avoir une guilde de plantes adaptée
De la nourriture et de l’eau naturelle et contrôlée
Les apports :
De l’engrais
Entretien des pâtures
Tourisme et bétail
Travail d’agriculture
Les interconnexions :
Avec le pâturage, l’humain
Le nombre : maximum 2 dont 1 mâle
âgé de 9 à 10 ans pour le début

Les plantes comestibles pour les chevaux

Dactyle a un taux d’hydrate de carbone qui est faible ce qui lui procure l’avantage d’être particulièrement résistant durant les périodes de sécheresse ou pendant sa phase de croissance.
Festuca est une plante coriace, les chevaux en mangent seulement s’il n’y a rien d’autre dans le pré.
La Phléole des prés est un élément appréciable et nutritif qui se trouve dans le foin, c’est une herbe vigoureuse agréable au goût et particulièrement recherchée par les chevaux.
La Chicorée sauvage est un très bon aliment pour les chevaux car elle contient beaucoup de minéraux, pour nous c’est une plante très amère mais les chevaux l’adorent.
Le trèfle rampant possède un taux d’amidon élevé, ce qui peut provoquer des fourbures aux chevaux et poneys. Il vaut mieux éviter de mettre des chevaux ou poneys qui ont tendance à prendre du poids rapidement dans les pâturages ou la proportion de trèfle est élevée.
Le pissenlit est une plante particulièrement commune dans les pâturages, leurs feuilles étroites sont très appréciées des chevaux.
Le Ray-grass est une plante qui pousse rapidement mais qui n’est pas particulièrement résistante à la sècheresse mais elle est précoce et arrive vite dans les pâturages.
Poa annua, est une plante commune dans les prairies humides sous des climats tempérés, plantes très appréciées des chevaux.
Les ânes des Pyrénées catalans
Les besoins :
Être à plusieurs
Avoir un pâturage assez grand
Avoir une zone protégée
Avoir une guilde de plantes adaptées
De la nourriture et de l’eau naturelle et contrôlée
Les apports :
De l’engrais
Le lait
Entretien des pâtures
Le mâle protecteur, prévient les intrusions.
Tourisme
Travail d’agriculture
Les interconnexions :
Avec le pâturage, l’humain
Le nombre : maximum 2 dont 1 mâle

La nourriture de l’âne

Au printemps et en été
L'herbe a été faite pour nourrir les ânes, et elle suffit largement à leur bonheur. Quelques chardons, des ronces, de l'aubépines, une pincée d'épines noires, des branches de noisetier, de frêne, d'orme, de charme, l’ortie seront pour lui le plus délicieux des desserts.
Il faut donc proscrire toute nourriture supplémentaire. Orge, avoine, blé, maïs, granulés sont totalement inutiles et ne pourraient que produire une fourbure.
Souvenez-vous également que là où une vache ne trouve plus rien à brouter, il reste encore un vrai gueuleton pour l'âne...
La nourriture l'hiver
Du foin, encore du foin, et toujours du foin, de la paille, plus quelques heures de liberté pour aller broutiller du vert si le terrain n'est pas trop détrempé.
Le foin s'achète entre 0,06 et 0,08 euros le kilo. Une petite botte fait environ 14 kilos, et une grosse balle ronde 300 kilos.
Un âne de taille moyenne a besoin de 5 kilos de foin par jour.
Il est bon de rajouter une pierre à sel pour donner les compléments en sels minéraux. Coût : environ 8 euros.
Le terrain idéal pour un âne l'hiver est une forêt. Il trouvera toujours de quoi grignoter entre les buissons, les ronces et l'écorce des arbres, ceci venant bien sûr en complément du foin.
