Centre d’expérimentation en résilience sociale alimentaire et énergétique
Permaculture Autonomie Écologie Bio diversité
Les chèvres
La chèvre des Pyrénées
Les besoins :
Être à plusieurs
Avoir un parcours assez grand et accidenté
hauteur du grillage 1M50
Avoir une zone protégée
Avoir une guilde de plantes adaptées
De la nourriture et de l’eau naturelle et contrôlée
Les apports :
De l’engrais
Le lait
la taille des petits fruitiers, des ronces …
Le mâle protecteur, prévient les intrusions.
Les interconnexions :
Avec le pâturage, les haies et l’humain
Le nombre : maximum 3 dont 1 mâle
En général, les chèvres adorent la nourriture variée. La chèvre est un explorateur naturel et
adore se promener et partir en quête de nourriture. Le fait d’errer et de rechercher de quoi
manger est fortement lié à son bien-être.
La nourriture naturelle des chèvres est la pâture, les arbres, les raisins, le foin, les fruits et une petite quantité de grains. Avec le terme pâture, nous désignons une large gamme d’espèces végétales : herbe, trèfle, alfalfa (Medicago sativa), chicorée, légumineuses, buissons, arbrisseaux, etc. La biodiversité de la pâture est directement en lien avec la qualité de la nourriture consommée (plus variée est la nourriture, meilleure sera sa qualité).
Le terme grain désigne les graines des céréales (comme le maïs) et constitue une nourriture que les chèvres avaient l’habitude de manger dans la nature pendant des siècles mais dans des quantités minuscules comparées à la pâture. Les chèvres ont également la capacité de se tenir sur leurs pattes arrières ou de grimper et de manger différents fruits sur les arbres et la végétation environnante.
Cependant il n’est pas sûr de laisser vos chèvres manger n’importe quelle plante non identifiée. Quelques espèces de rhododendron et d’autres plantes ornementales (azalées) ou de buissons se sont révélés toxiques pour les chèvres et peuvent devenir des questions de vie ou de mort après avoir mangé ne serait-ce qu’une petite feuille. Les feuilles de choux, de pommes de terre et de tomates sont également toxiques dans certaines situations. Dans tous les cas, un futur éleveur de chèvres devra faire des recherches sur les plantes natives de sa région qui pourraient être toxiques pour ses chèvres.


